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La posidonie

Posidonia oceanica

Plante à fleur et non une algue, qui a donc des racines et qui fleurit d’une manière irrégulière en Corse (annuellement en Afrique du nord).

Floraison :
Dépend apparemment de la température de l’eau.
Elle vit de 0 à 40m de profondeur, pousse très lentement : 1cm/an et ne vit qu’en Méditerranée.

Rôle primordial dans l’écosystème méditerranéen :
Elle forme des herbiers et constitue la nourriture, un abri ainsi qu’une véritable nurserie pour de nombreux poissons. Elle protège le littoral de l’attaque de plus en plus violente des tempêtes: au fond de l’eau grâce à leurs longues feuilles qui freinent les rouleaux tandis, sur la plage avec les banquettes de feuilles mortes qui amortissent l’impact des vagues sur la plage et évitent que le sable ne soit arraché.

Elle fournit une grosse partie de l’oxygène (14 litres au m2 en été) de la mer, (autant que la forêt amazonienne).

A fulasca

Issendu più una pianta à fiori ch’è un’alga, t’hà i radichi è fiurisci di manera irrigulari (tutti l’anni in u nordu di l’Africa).

Fiuritura :

Si pò pinsà ch’ella dipendi di a timpiratura di l’acqua.

Campa trà 0 è 40 metri di prufundezza, cresci assai pianu d’1cm à l’annu è campa solu in u Miditarraniu.

A fulasca forma arbaghji chì parmettani à parechji pesci di truvà da manghjà è da ripruduciasi. A fulasca pruteghji u liturali da l’attacchi di i timpesti sempri di più numarosi : in u fondu di u mari, i so frondi longhi frenani a forza di l’acqua mentri chì i so frondi morti parani l’ondi chì disarineghjani i rinaghji.

A fulasca pruduci una bella parti di l’ossigenu di u mari (14 litri à u m² d’istati, vali à dì quant’è a furesta d’Amazunia).

© Antonin Guilbert / © Christel Gérardin

Lithophylles ou algues de pierre

Lithophyllum expansum

Ces algues sont entièrement calcifiées (aspect pierreux) de couleur rose ou violacée.

Elles forment un trottoir calcaire à la limite entre l’eau et l’air. Ces algues sont les premières menacée par le réchauffement climatique et surtout par la montée du niveau de la mer qui en découlera. En effet la production de ce trottoir est très lent et ne peut se faire qu’en contact avec l’air. D’après les prévisions, le niveau de la mer montera plus vite que la production de calcaire, qui ne pourra plus se faire.

A banchina marina

Questi alghi sò calcificati (parini petri) di culori rosu o viulaci.

Formani com’è un’urlatura piazzata à a cunfina di u mari è di l’aria. St’alghi sò i primi à essa minacciati da u riscaldamentu climaticu è da a cullata di u nivellu di l’acqua chì stalvarà. U fattu hè chì st’urlatura cresci pianu pianu è ch’ella ùn si pò fà senza aria. Sicondu à ciò chì si privedi, u nivellu di l’acqua cullarà più prestu ch’è a pruduzioni di calcina ch’ùn si pudarà più fà.

© Florian Holon

La grande nacre

Pinna nobilis

C’est le plus grand coquillage du monde avec le bénitier. Longtemps pêchée pour la confection de lampes, elle est aujourd’hui principalement menacée par les ancres de bateaux (une des raisons pour laquelle il ne faut absolument pas jeter l’ancre dans les herbiers) et l’ignorance des baigneurs qui tentent de l’arracher aux fonds, la brisant à coup sûr en tirant dessus. Elle sert de protection aux crustacées comme les langoustes et homards.

A Gnaccara

Hè una di i più grandi cunchigli di u mondu. Hè stata piscata assai da fà lampari è sò l’ancuri di i battelli chì a minacciani oghji ( ghjè cusì ch’ùn ci voli micca à tirà ancuri ind’è l’arbaghji). Dopu, l’ignuranza di certi chì cercani di sradicalla faci ch’ella si sciappa à colpu sicuru. A gnaccara ghjova di prutizzioni à i crustacei com’è l’aligosti è i luppacanti.

© P. Francour Parc national de Port-Cros

Les cétaces

18 espèces

On observe 18 espèces en Méditerranée, mais 8 sont vraiment communes (du plus commun au plus rare) :

  • le dauphin bleu et blanc (stenella coeruleoalba)
  • Le rorqual commun (balaenoptera physalus)
  • Globicéphale noir (globicephala melas)
  • Dauphin de Risso (Grampus griseus)
  • Grand dauphin (tursiops truncatus)
  • Dauphin commun (delphinus delphis)
  • Cachalot commun (physeter macrocephalus)
  • Baleine à bec de cuvier (ziphius cavirostris)

 

Tous les cétacés sont protégés. Tout en se nourrissant dans la même zone, les cétacés ne se concurrencent pas : les baleines mangeant le zooplancton plutôt la nuit en surface, les dauphins chassant en groupe dans les bancs de poissons, le cachalots et les baleines à bec traquant les grands calamars jusqu’à 2000m de profondeur.

La France, Monaco et l’Italie ont signé un accord pour instaurer un sanctuaire de protection des cétacés en Méditerranée. Pelagos a été créé dans le but de protéger les cétacés contre toute cause de perturbation provenant des activités humaines. Le sanctuaire a pour objectif de concilier activité humaine et préservation des habitats et des espèces.

Les plus fréquents dans le golfe d’Ajaccio sont les grands dauphins.